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FAQ

Choisissez l'onglet avec les questions en français

  • Y a-t-il des exemples de tirage au sort en politique ?
    Oui, bien sûr! On a répertorié 5 exemples récents de tirage au sort en politique, notamment en Irlande, en Islande, au Pays-Bas, au Canada et en Australie. Cliquez ici pour les exemples! Mais ce ne sont que quelques exemples emblématiques parmi d’autres (Chine, Etats-Unis, etc.)!
  • Pourquoi le tirage au sort plutôt que le référendum ?
    Avant de prendre une décision sur un sujet, les personnes tirées au sort vont se réunir pendant plusieurs jours pour se renseigner, discuter, débattre et rencontrer des expert.e.s sur le sujet. Lors d’un référendum, rares sont les gens qui prennent le temps d’approfondir suffisamment le sujet (et il ne serait pas réaliste d’attendre un tel travail de toute la population). De plus, ils/elles ne peuvent s'exprimer que de manière binaire "pour" ou "contre" et non construire une proposition. Le tirage au sort permet donc d’obtenir l’avis raisonné d’un échantillon représentatif de la population, plutôt que d’obtenir une vague intuition de toute la population.
  • Comment éviter des propositions irréalistes et populistes ?
    Le tirage au sort n'est sans doute pas imperméable au populisme mais il peut limiter l'émergence de solutions/propositions simplistes à des problèmes complexes, notamment grâce à l'information, le débat, la diversité, le roulement au sein de l'assemblée et surtout l'absence de leaders démagogues. Pour avoir un impact réel, il est dans l’intérêt de l’assemblée de faire des propositions réalisables. Contrairement aux personnes qui doivent être élues pour avoir un pouvoir politique, les tiré.e.s au sort n’ont aucun intérêt à faire des propositions irréalistes puisqu’ils/elles ne visent pas à être réélu.e.s. Il faut bien sûr que l’assemblée soit bien informée des contraintes et des conséquences budgétaires de ses décisions. Tout comme les parlementaires actuel.le.s ont accès à des conseillers et de l’information, l’assemblée aussi aura les moyens de s’informer et d’approfondir ses connaissance des dossiers.
  • Si on inclut des expert.e.s pour informer les membres de l’assemblée, comment éviter qu’ils/elles aient trop de pouvoir ?"
    Il s’agit d’un problème sensible. Il faut pouvoir informer l’assemblée sans que les expert.e.s prennent trop de pouvoir, orientent les décisions ou délivrent des informations non basées sur des faits vérifiables. Nous avons imaginé plusieurs garde-fous. (plus d'infos sour méthodo). Entre autres, il est possible de limiter l’influence des expert.e.s en incluant plusieurs expert.e.s différent.e.s, en définissant précisément la question à laquelle les expert.e.s doivent répondre et en limitant le temps de parole de chacun.e. On encourage ainsi les expert.e.s à se limiter à des faits, et on laisse moins de place à une prise de position plus “politique” qui pourrait trop influencer l’assemblée. Bien sûr, l'assemblée elle-même pourra demander des compléments d'expertise quand elle le juge nécessaire.
  • Comment éviter le lobbying ?
    Le tirage au sort n’est pas une solution contre le lobbying, mais il peut le limiter. À première vue on pourrait croire qu’avoir fréquemment des nouveaux/nouvelles venu.e.s en politique (comme ce sera le cas avec le tirage au sort) ouvrirait davantage la voie aux lobbys, mais en réalité, nous pensons que cela réduirait pouvoir de ces lobbys. En effet, le lobbying nécessite une relation de confiance entre les lobbyistes et les personnes au pouvoir: chacun.e doit être convaincu.e que l’autre va effectuer sa part du “contrat”. Ce genre de relation de confiance prend du temps à construire, et c’est pourquoi il est plus intéressant pour un.e lobbyiste d’investir dans une telle relation avec un.e politicien.ne de carrière qui aura une influence politique pendant 30 ans que vis-à-vis d’une centaine de personnes choisies de manière aléatoire et renouvelées chaque année.
  • En quoi êtes-vous différents de mouvements citoyens prônant une démocratie directe ?
    On veut institutionnaliser le tirage au sort à Bruxelles. Le tirage au sort n’est pas une forme de démocratie directe dans le sens exact du terme, puisque c’est toujours une fraction de la population qui prend les décisions. Pourtant, nous sommes convaincu.e.s qu’une assemblée de personnes tirées au sort sera plus représentative de la population bruxelloise que notre Parlement actuel. Ce sera une arène de débats et de formulation d’idées, ouverte à tous, et détachée de l’électoralisme régulier. C’est compliqué d’appliquer la démocratie directe à l’échelle bruxelloise, mais le tirage au sort est complémentaire à des systèmes de démocratie directe à plus petite échelle. Plus d’infos sur nos statuts de base dans notre texte fondateur.
  • Pourquoi pas une participation sur base purement volontaire ?
    Si l’on fonctionne sur participation volontaire, il y aura systématiquement une surreprésentation de certains groupes (par exemple des hommes, des universitaires, etc.). Le tirage au sort permet de sélectionner un échantillon réellement représentatif de la population. Bien sûr, la participation sera bel et bien volontaire dans le sens où les personnes tirées au sort auront le droit de refuser de participer. Il y aura donc quand même un certain “biais d’auto-sélection” (certaines catégories sociales étant plus susceptibles d’accepter de participer que d’autres). C’est pourquoi nous appliquerons aussi des quotas qui nous permettront d’assurer une représentativité des genres, des niveaux d’éducation et des catégories d’âges. On peut donc s’attendre à obtenir une plus grande diversité par le biais du tirage au sort et de quotas que sur simple base volontaire.
  • C’est déjà tellement lent en Belgique, est-ce que ce ne sera pas encore plus lent ?"
    L’assemblée de personnes tirées au sort peut être un complément efficace au système politique actuel. Un des obstacles à la création de lois est le système électoral qui pousse les partis dans une logique d’opposition plutôt qu’une recherche de consensus. Des personnes tirées au sort pour une courte durée et n’ayant pas à se soucier d’une réélection seront probablement plus motivées à trouver un compromis qu’à camper sur des positions idéologiques.
  • Encore plus de complexité en Belgique ?
    La complexité de gouvernements et des partis actuels démotive les Bruxellois.es à s’intéresser à la politique. Nous voulons créer un endroit et offrir du temps aux citoyen.ne.s afin qu’ils/elles puissent réellement participer à la politique. Nous pensons que l’assemblée de personnes tirées au sort peut être un complément efficace au système politique actuel.
  • Est-ce que cela va résoudre les problèmes de corruption ?
    La corruption directe est déjà illégale et nous pensons que le tirage au sort permet d’ajouter une structure de contrôle à notre démocratie. Nous allons créer une structure qui permettra aux citoyen.ne.s d’approfondir leur compréhension et maîtrise de la politique bruxelloise et de peut-être devenir plus vigilant.e.s envers ceux et celles qui nous gouvernent. La corruption indirecte, ou le lobbying, peut toujours être présent dans une assemblée tirée au sort, mais il peut peut-être être limité. En effet, le lobbying nécessite une relation de confiance entre les lobbyistes et les personnes au pouvoir: chacun.e doit être convaincu.e que l’autre va effectuer sa part du “contrat”. Ce genre de relation de confiance prend du temps à construire. Vu que les personnes tiré.e.s au sort ne seront au pouvoir que pour un an, le risque de lobbying est plutôt limité.
  • L’assemblée aura-t-elle le pouvoir d’allouer un budget ?
    A court terme, l’assemblée que nous proposons de créer n’aura pas de portefeuille, mais ses décisions seront défendues au sein du Parlement bruxellois. A long terme, nous pensons que l’allocation de certains budgets devrait également être confiée à une assemblée tirée au sort.
  • Est-ce que je dois démissionner de mon emploi si je suis tiré(e) au sort ?
    A court terme, non : la participation à l’assemblée tirée au sort que nous créerons en septembre 2019 se limitera à 10 journées réparties sur un an (toujours le samedi). Pour assurer la diversité de l’assemblée et permettre aux personnes tirées au sort de siéger à l’assemblée, les participant.e.s seront défrayé.e.s et une garde des enfants pourra être organisée. A long terme il sera peut-être utile que l’assemblée devienne un travail à plein temps pour les tiré.e.s aux sort, mais il sera alors important de bien penser l’interaction avec une occupation pré-existante.
  • Quel poids auront les décisions de l’assemblée tirée au sort ?
    A long terme on veut que l’assemblée ait un pouvoir législatif. Cela nécessite une modification de la Constitution. Pour l’instant, grâce au fait qu’on compte avoir un.e parlementair.e, nous allons faire en sorte que les décisions de l’assemblée soient défendues dans le Parlement bruxellois. Elles devront y être débattues et votées. Rien n’empêche aujourd’hui qu’un parti choisisse de relayer les choix de l’assemblée, démontrant ainsi ses préoccupations démocratiques.
  • Comment justifier que l’élu.e fasse des abstentions tout le temps ?
    L’élu.e aura pour tâche de défendre les propositions formulées dans l’assemblée. Afin de ne pas prendre de position politique, il/elle devra donc régulièrement s’abstenir lors de votes à propos de sujets non-abordés dans l’assemblée. Ceci est nécessaire pour assurer la légitimité de l’élu.e à défendre les proposition de l’assemblée. Bien que l’élu.e ait, forcément, des opinions propres, sa conviction à propos de la valeur du tirage au sort l'empêchera de les exprimer. Ceci est important pour la relation de confiance qui devra se créer entre l’assemblée et l’élu.e.
  • “Que faire des extrémistes/boulets/racistes tirés au sort ?”
    Il y en aura peut-être dans l’assemblée, comme il peut y en avoir dans le Parlement actuel, mais aucune personne seule ne pourra prendre le pouvoir au sein de l’assemblée. De plus, l’organisation de débats en petits groupes et en présence de modérateurs professionnels vont forcer l'ouverture au débat, la rencontre, la réflexion et le positionnement de chacun.ne. Enfin, les expériences précédentes de tirage au sort (ainsi que les jurys d’assise) montrent que les participant.e.s se sentent investi.e.s d’une mission et agissent de manière plus responsable, axée vers l’intérêt collectif, quand on leur donne effectivement une forme de pouvoir.
  • Que voulez-vous dire par ‘repolitiser les Bruxellois’ ?
    Selon nous, une démocratie ne fonctionne que lorsque les citoyen.ne.s sont suffisamment politisé.e.s. Cela veut dire qu’ils/elles sont (1) conscient.e.s des enjeux actuels et des différentes solutions envisageables; (2) capables et désireu.x.ses de se formuler une opinion; (3) ayant un sentiment de légitimité à prendre des décisions politiques. En créant une assemblée de personnes tirées au sort on espère contribuer à une politisation des Bruxellois.es qui trop souvent se sentent délaissé.e.s par la politique et détaché.e.s de la ville.
  • Allez-vous réellement repolitiser les Bruxellois.es ?
    Oui, et cela de deux façons. Premièrement, les personnes tirées au sort auront accès à un espace (géographique, financier et temporel) et une reconnaissance nécessaire pour approfondir leur connaissance des législations en vigueur à Bruxelles. Cela contribuera à leur politisation. Deuxièmement, nous espérons que la possibilité d’être tiré.e au sort à Bruxelles stimule un désir de rester informé.e et impliqué.e dans la politique bruxelloise. Imaginez-vous que tout.e Bruxellois.e, dès son plus jeune âge, entende qu’un jour il ou elle pourrait être tiré.e au sort et prendre des décisions.
  • Quand on se fait opérer, on préfère quand même un.e chirurgien.ne à un.e facteur.e. Pourquoi n’en serait-il pas de même en politique ?"
    Une opération est un acte plus neutre que la prise d’une décision politique. Une décision médicale est gouvernée par des lois biologiques et physiques, qu’un.e chirurgien.ne aura étudiées pendant plusieurs années. Pour la gouvernance de notre société, il n’y a pas de lois naturelles. Il n’y a donc pas de vérité absolue. Toutes les lois ont été créées par des citoyen.ne.s, et c’est en cela qu’elles sont politiques: elles sont contestables, souvent idéologiques et jamais neutres. Bien sûr, il faut être informé.e avant de prendre une décision. C’est pour cela que des expert.e.s auront l’occasion de présenter leur point de vue au sein de l’assemblée, comme c’est le cas au Parlement pour l’instant. Cela ne change rien au fait que les politicien.ne.s peuvent avoir une expérience en politique que le facteur n’a pas, mais il/elle n’a pas un plus grand accès à la vérité. Cela est le fondement de notre démocratie, qui ainsi s’oppose à la logique technocratique. Ce principe vaut autant dans un système d’élections que dans une système de tirage au sort. Avec le tirage au sort, on donne plus de substance à cet idéal démocratique.
  • Une fraction du peuple (tirée au sort ou élue) n’est pas le peuple. Dans les élections on peut au moins s’exprimer. En quoi le tirage au sort, qui est de fait un groupe de personnes non élues prenant des décisions pour tou.te.s, est-ce démocratique ?"
    La démocratie, c’est donner le pouvoir au peuple. Cependant, l’exercice du pouvoir demande énormément de temps, et dans notre société actuelle, il est difficile d’imaginer que toute la population y participe pleinement et en permanence. La démocratie indirecte, où un petit groupe de personnes se voit temporairement attribué le pouvoir, est donc plus réalisable que la démocratie directe. Le tirage au sort et les élections sont deux manières de sélectionner ce groupe de représentant.e.s qui ont chacun leurs avantages et pourraient cohabiter. Les élections ont l’avantage de donner à chacun.e un vote, mais dont l’influence est très limitée. Le tirage au sort ne donne pas à tou.te.s le même pouvoir en même temps, mais donne à tou.te.s la même chance d’arriver au pouvoir. La rotation permet à beaucoup plus de personnes de participer à la prise de décisions que le système actuel. De plus, le tirage au sort crée des assemblées plus diversifiées, qui sont donc plus représentatives de la population.
  • Est-ce que vous voulez supprimer nos acquis démocratiques existants ?
    Non, nous voulons les enrichir. Notre système actuel fonctionne grâce à une multitude d’institutions. Cela inclut les partis politiques, les mouvements citoyens, les partenaires sociaux, les médias indépendants, la justice indépendante, etc… Nous voulons enrichir ce système par une assemblée de Bruxellois.es tiré.e.s au sort afin d’avancer vers une vrai démocratie. Nous allons créer une assemblée qui va durer dans le temps, qui permettra aux individu.e.s présent.e.s de s'habituer à participer aux décisions politiques et qui sera un outil d'éducation populaire tout comme un levier pour créer un contre-pouvoir réel aux politicien.ne.s d’aujourd'hui.
  • Les opinions dominantes ont toujours été les opinions des dominant.e.s. En quoi une modification de procédure changerait-elle la donne ?
    Les opinions des dominant.e.s sont dominantes (hégémoniques) tant qu’elles sont les seules opinions entendues. Et cela est souvent le cas dans notre système actuel. Pourtant il y a eu dans notre histoire récente plusieurs mouvements qui ont réussi à imposer des opinions qui n’étaient pas celles des dominants à ce moment là. Des évidences en Belgique maintenant, comme les congés payés, la liberté d’opinions, le vote pour tou.te.s,... ne l’étaient pas il y a 100 ans. En créant une assemblée de personnes tirées au sort, nous espérons donner du temps et de l’espace de développement, ainsi que de l’attention et de la reconnaissance, aux multiples opinions qui existent au sein de la population bruxelloise mais qui ne sont pas représentées (ou trop peu exprimées) par notre classe politique actuelle. Des expériences, comme le G1000, démontrent que de nouvelles idées, créatives et innovantes, peuvent apparaître au sein de ce genre d’assemblées.
  • Pourquoi ne pas plutôt compléter le gouvernement représentatif par des consultations ?
    Beaucoup d’expériences de ce type ont eu lieu. De manière générale, la décision finale revient aux politicien.ne.s et nous avons souvent la sensation que les avis recueillis ne sont pris en compte que quand ils vont dans le sens souhaité par les politicien.ne.s. En ce sens, les consultations restent souvent un exercice peu utile et frustrant pour les participant.e.s.
  • Comment éviter que certaines personnes au sein de l’assemblé n’aient trop d’influence ?
    Aucune personne seule ne pourra prendre le pouvoir dans l’assemblée. De plus, l’organisation de débats en petits groupes et en présence de modérateurs/modératrices professionnel.le.s assurera que personne ne puisse accaparer la parole, et que toutes les voix soient entendues.
  • Comment protéger les minorités dans un système de démocratie par tirage au sort? N’y a-t-il pas un risque de ‘dictature de la majorité’ ?
    Ceci n’est pas plus un risque que dans un système électoral. Les balises de protection des minorités existantes restent en place (comme par exemple les droits d’expression, de religion, d’orientations sexuelle,...). D’ailleurs, certaines minorités pourraient être mieux représentées grâce à l’aspect aléatoire du tirage au sort.
  • Pourquoi faut-il changer notre système actuel de gouvernement ?
    Notre système représentatif souffre actuellement d’un manque de légitimité et d’efficacité. Les gens ne se sentent plus vraiment représentés par leurs élu.e.s, qui, eux/elles, ont de plus en plus de mal à remplir leur rôle de gouvernant.e.s. Le tirage au sort est un moyen d’obtenir un gouvernement plus représentatif de la population et de quitter les mécanismes de parti et d’élection qui forment une contrainte au réel débat d’idées. L’existence d’une assemblée de Bruxellois.e.s tiré.e.s au sort permettra la repolitisation des citoyen.ne.s en leur donnant la possibilité d’un pouvoir réel, et d’un débat d’idées de fond.
  • Pourquoi au niveau régional bruxellois ?
    Nous pensons que tous les niveaux de pouvoir ont leurs problèmes et que le tirage au sort pourrait donc être essayé partout. Nous sommes Bruxellois.es et notre Région nous semble appropriée pour l’essai de cette nouvelle forme de démocratie. Les régions en Belgique ont l’avantage d’être assez proches des citoyen.ne.s tout en ayant un pouvoir législatif relativement important. Il y a par ailleurs d’autres mouvements similaires au nôtre qui mènent des expériences intéressantes au niveau communal.
  • Comment les personnes vont-elles discuter entre elles pendant l’assemblée ?
    Le tirage au sort va assurer une diversité d’opinions dans l’assemblée. Cela ne garantit pas que toutes ces opinions puissent être exprimées. C’est pour cela que les discussions dans l’assemblée se passeront essentiellement en petits groupes de 8 à 10 personnes, accompagnées d’un.e facilitateur/facilitatrice professionnel.le qui assurera un juste équilibre des prises de parole. Ces groupes seront régulièrement mélangés afin de faire circuler les opinions. Les séances plénières (où tou.te.s les membres se rassemblent) serviront à partager à tou.te.s ce qui est sorti des discussions en petits groupes et à voter les positions de l’assemblée. Vous pouvez en lire plus sur le mode de fonctionnement de l’assemblée ici.
  • Comment les personnes tirées au sort sont-elles censées faire le lien vers leurs communautés ?
    On espère que cette assemblée stimulera le débat politique à Bruxelles, mais les personnes tirées au sort n’ont pour autant pas d’obligations à faire le lien vers leurs communautés. Contrairement aux personnes élues qui sont censées être le porte-parole de leurs électeurs, les personnes tirées au sort n’ont pas d’obligation envers une communauté en particulier. Ils amènent à l’assemblée leurs opinions, leur vécu, leurs priorités, et c’est le tirage au sort qui assure la présence d’une diversité d’opinions représentative de la population bruxelloise. Les décisions prises par l’assemblée seront rendues publiques, et des observateurs/observatrices (potentiellement journalistes) seront invité.e.s lors des séances pour assurer la transparence du processus. De plus, nous ferons profiter l’ensemble des Bruxellois.es des interventions des experts en les enregistrant et les publiant sur Internet après qu’elles auront été soumises à l’assemblée. Tout le monde pourra ainsi se rendre compte des données qui entrent en ligne de compte dans les décisions prises sur l’un ou l’autre dossier, et se faire sa propre opinion. Et réaliser que nous faisons tous de la politique et en sommes tous capables !
  • Est-ce que cela va résoudre le problème des inégalités ?
    Le problème des inégalités est très complexe, et il est clair qu’aucune solution miracle n’existe. Cela dit, une des sources d’inégalités est le fait que certaines populations ont très rarement accès au pouvoir et que les politiques prennent donc rarement en compte leurs besoins. Le tirage au sort va résoudre, en partie, les problèmes d’inégalités d’accès au pouvoir, ce qui mènera peut-être à des politiques qui réduisent les inégalités.
  • Est-ce que je peux cumuler avec d’autres mandats ?
    Pour l’instant l’assemblée ne se réunira qu'une fois par mois en moyenne. Cela n'empêche donc pas de conserver un emploi à plein temps. Toute personne tirée au sort peut donc participer à l’assemblée, même si cette personne a déjà un mandat politique. La probabilité que cela arrive est cependant très faible, et le tirage au sort est en réalité un bon moyen de limiter le problème de cumul des mandats. À long terme, lors de l'institutionnalisation de l’assemblée, nous espérons qu’elle se réunira plus souvent et la possibilité de combinaison avec d’autres emploi devra être évaluée.
  • Pourquoi trouvez-vous que le Parlement bruxellois ne fonctionne pas bien ?
    Nous trouvons que le système parlementaire à Bruxelles ne fonctionne pas assez bien. Les membres du Parlement ne sont pas représentati.f.ve.s de la diversité bruxelloise. Les élu.e.s sont tenu.e.s par les programmes de leurs partis, ce qui empêche une réelle évolution des idées au sein du Parlement. Tous les cinq ans, les élu.e.s sont d’ailleurs paralysé.e.s par le processus électoral, qui ne les encourage pas à prendre des décisions à plus long terme. Et les Bruxellois.es sont peu politisé.e.s, car leur participation se limite à un vote tous les 5 ans.
  • Quel est le but final ?
    À long terme, notre but est d’avoir à Bruxelles une assemblée de citoyen.ne.s tiré.e.s au sort, avec un réel pouvoir décisionnel. Cela pourrait prendre de nombreuses formes : cette assemblée pourrait avoir le pouvoir de proposer des lois, ou de valider les lois du Parlement élu. Elle pourrait avoir un pouvoir de veto, ou encore une combinaison de tout cela. La combinaison de plusieurs assemblées est aussi envisageable. Nous pensons qu’il est temps, dès septembre prochain, de créer une assemblée tirée au sort à Bruxelles. Nous allons ainsi en démontrer le potentiel, expérimenter les différentes façons de la mettre en place et, finalement, créer un réel débat sur l’introduction du tirage au sort de manière permanente en Belgique.
  • Les têtes de liste actuelles sont souvent des hommes. Est-ce que l’assemblée va résoudre ce problème ?
    Grâce à un système de quotas dans le tirage au sort, l’assemblée sera représentative de la diversité de genres à Bruxelles. Elle proposera donc une alternative à un parlement majoritairement masculin, comme c’est le cas actuellement.
  • En quoi êtes-vous différents de mouvements qui proposent des plateformes de participation et d’expression citoyenne en ligne ?
    Nous voulons créer un système qui permette un réel débat d’idées entre personnes ayant des opinions différentes. Ce débat nécessite une écoute de l’autre et une discussion soutenue. De plus, nous voulons que le groupe de personnes participant au débat soit représentatif de la population bruxelloise. Nous ne pensons pas que cela soit possible par le biais de plateformes en ligne. Des expériences en Italie (le mouvement 5 étoiles) et d’autres démontrent que ce genre de plateformes mènent souvent à de simples déclarations, soutenues par des groupements obscurs qui s’expriment surtout de façon anonyme en ligne.
  • Qui êtes-vous ?
    Nous sommes un groupe de citoyen.ne.s bruxellois.es qui se sont réuni.e.s autour de l’idée que le tirage au sort peut amener une alternative pour une vraie démocratie. Notre groupe est ouvert à tou.te.s ceux/celles qui désirent s’impliquer avec nous.
  • Qui vous finance ?
    Les activités d'Agora sont jusqu'ici financées par deux sources. D'abord, par certains membres du mouvement qui, volontairement, ont décidé de prêter ou donner un peu d'argent (maximum 2.000€ pour un prêt personnel à ce jour). Ensuite, nous avons bénéficié de dons de deux ASBL (max 2.000€ par ASBL pour le moment). Pour l'avenir, nous continuons à contacter plusieurs institutions et fondations à la recherche de dons et subsides et restons ouvert.e.s aux dons de particuliers qui seraient motivés pour soutenir le projet. Pour plus d'informations, vous pouvez nous contacter à money@agora.brussels.
  • Etes-vous un parti politique ?
    Non, notre objectif est justement de mettre en place un système de représentation démocratique qui n’ait pas besoin de partis. Nous allons soumettre une liste aux élections régionales de Mai 2019 (voir argumentaire), mais nous n’avons aucune ambition de créer un parti politique car la raison d’être d’Agora est de créer et soutenir une assemblée de Bruxellois.es tiré.e.s au sort. Une fois cette assemblée créée, Agora n’aura plus de raison de se présenter. Nous n’ambitionnons pas plus, ni moins, qu’un renouveau démocratique.
  • Êtes-vous liés à un parti politique ?
    Non. Nous avons contacté tous les partis politiques qui sont actuellement dans le Parlement bruxellois afin de promouvoir la création d’une assemblée tirée au sort. L'intérêt pour le tirage au sort comme mode de représentation est loin d'être partagé par tous les partis et il était donc nécessaire à nos yeux de développer un mouvement ayant cet objectif comme préoccupation principale.
  • Quel est le bénéfice pour vous ?
    Agora est une ASBL, qui ne fonctionne que par le volontariat. En dehors du sentiment de contribuer à un renouveau démocratique, il n’y a pas de bénéfices pour nous.
  • Les membres d’Agora sont-ils payés ?
    Non.
  • Le parti politique X propose la même chose, pourquoi ne collaborez-vous pas avec eux ?"
    Aucun parti n’a l’intention de créer, dès septembre 2019, une assemblée de personnes tirées au sort à Bruxelles. Par contre, nous avons l’intention de collaborer avec les partis politiques au sein du Parlement bruxellois afin d'institutionnaliser cet assemblée tirée au sort.
  • Où Agora se positionne-il sur l’axe gauche-droite ?
    Agora veut créer une assemblée de personnes tirées au sort afin d’inclure la diversité d’opinions existantes dans le débat politique et dans la prise d’idées. Nous voulons donc donner du pouvoir à ceux/celles qui en ont peu ou en sont privé.e.s dans le système actuel. Plutôt que l’axe gauche-droite, ce qui nous importe est la différence démocratique/non-démocratique. Nous pensons que ce qu’on propose est plus démocratique que le système qui est en place actuellement.
  • Êtes-vous neutres ?
    Personne n’est neutre. Agora, comme n’importe quel mouvement, partage des valeurs. Les nôtres se fondent sur un idéal démocratique : nous sommes convaincu.e.s que tout le monde devrait pouvoir accéder au pouvoir et que toutes les voix devraient être entendues. Selon nous, cela n’est pas le cas dans le système actuel. Par contre, nous savons qu’il est extrêmement important que l’organisation de l’assemblée soit neutre afin de permettre réellement à chaque personne tirée au sort d’exprimer son opinion, d’entendre celle des autres, et d’avancer sans être influencé par les organisateurs de l’assemblée. C’est pourquoi nous avons conçu toute une série de mécanismes pour assurer la neutralité de l’organisation de l’assemblée, avec par exemple la présence d'observateurs/observatrices indépendant.e.s (journalistes, chercheurs/chercheuses, hommes/femmes politiques).
  • En quoi différez-vous d’une liste citoyenne ?
    Nous sommes une liste citoyenne dans le sens où notre liste n’est liée à aucun parti politique, et que personne dans le mouvement ne fait carrière en politique. Mais alors que de nombreuses listes citoyennes considèrent qu’il suffit de mettre des “citoyens normaux” au pouvoir pour résoudre les problèmes du système actuel, nous pensons que c’est le système des élections qui doit être revu et que n’importe quel.le citoyen.ne placé.e dans le système électoral finira par reproduire les mêmes défauts du système. C’est pour cela que notre seule ambition est de créer une assemblée qui permettra à ce peuple, ou à ces citoyens, de s’exprimer et de participer à la législation. Hors de la création et de la supervision d’une assemblée citoyenne, ainsi que de la promotion du tirage au sort, Agora n’a pas de raison d’être.
  • Qui va effectuer le tirage au sort ?
    Pour l’instant, le tirage au sort sera réalisé par le mouvement Agora. Par souci de transparence, nous utiliserons un programme dont le code sera ouvert (open source) afin que chacun.e puisse vérifier qu’il n’est pas biaisé, et nous inviterons des observateurs/observatrices extérieurs (journalistes, chercheurs/chercheuses, etc.) lors du tirage au sort. À long terme, une institution Bruxelloise aura pour tâche d’assurer le tirage au sort.
  • Est-ce justifié de créer des blocage au sein du Parlement en y introduisant des parlementaires qui ne pourront souvent pas prendre position ?
    Nos parlementaires ne seront que des parlementaires parmi d'autres. Il n’y a pas de raison de croire qu’ils.elles causeraient davantage de "blocages" que leurs collègues. Par contre, plus nous aurons de représentant.e.s au Parlement, plus nous disposerons de moyens pour faire travailler l'assemblée. Dans ce cas nous pourrons traiter davantage de sujets différents et réduire ainsi les risques de "blocages".
  • Pourquoi voter pour une liste qui ne vise qu’à la mise en place d’une assemblée tirée au sort au lieu de voter pour un parti qui partage mes valeurs ?
    Tous les 5 ans, les élections nous donnent l’espoir que si le parti de notre choix obtient la majorité, tout ira mieux. Parfois, quand notre parti gagne, on continue à y croire quelque temps. Mais le sentiment général semble être à la déception : de plus en plus de personnes qui disposent du droit de vote s’abstiennent de voter ou votent blanc, quand elles ne votent pas pour une extrême en espérant que cela amènera du changement. Nous pensons que le problème ne vient pas du résultat des élections, mais du système électoral en soi. Créer plus de démocratie est donc notre priorité.
  • Votre groupe est-il représentatif de Bruxelles ?
    Même si nous accordons une importance centrale à la diversité dans notre groupe, nous nous sommes rassemblé.e.s sur base volontaire, et avons grandi par le bouche à oreille, ce qui mène inévitablement à un manque de diversité. Cela ne fait qu’augmenter notre conviction que ce n’est que par un tirage au sort dans toute la population que notre démocratie actuelle peut réellement être représentative de la diversité des opinions à Bruxelles. Nous restons cependant ouverts à tous/toutes et continuons à inviter activement les Bruxelloises et Bruxellois de tous bords à se joindre à nous.
  • Quelle est la composition de l’assemblée ?
    Taille de l’assemblée: 89 personnes L'Assemblée sera composée de 50% de femmes et 50% d’hommes L'Assemblée sera représentative pour les différents groups d'âge (33% 18-34 ans; 37% 35-54 ans et 30% 55 ans et plus) L’Assemblée sera représentative des différents niveaux de diplôme à Bruxelles (37% secondaire inférieur ou moins; 27% secondaire supérieur; 36% études supérieures) Les quotas sont calculés sur base des statistiques démographiques bruxelloises, et ont pour objectif d’avoir une assemblée la plus représentative possible de la population.
  • Que ce passe-t-il si je suis tiré au sort ?
    Si vous êtes tiré.e.s au sort, vous aurez la chance de participer au futur de la démocratie en prenant part à l’assemblée citoyenne ! Cela vous prendra relativement peu de temps: 10 samedis répartis sur un an. Vous recevrez une petite rémunération par journée passée à l’assemblée (montant encore à définir, mais probablement autour de 50€ par jour). Une garderie sera prévue. En un an, vous vous exprimerez sur deux sujets (par exemple le logement, l’énergie, l’environnement, etc.). Chaque sujet étant traité pendant 5 jours: Premier jour: Une demi journée d’accueil (si c’est votre première journée à l’assemblée) Une demi journée de découverte du sujet et identification des besoins en ressources extérieures Jours 2 à 4: Délibérations et interventions d’externes. A la fin du quatrième jour, l’assemblée se positionne sur le sujet. Agora demandera ensuite à des juristes de proposer une ordonnance (un texte de loi) sur base de la position de l’assemblée. Jour 5: Une demi journée pour évaluer, modifier et valider la proposition d’ordonnance. Une demi journée d’évaluation du processus. Le/la parlementaire AGORA défendra la proposition d’ordonnance au parlement bruxellois. Entre chaque sujet (donc tous les 6 mois), la moitié de l’assemblée sera renouvelée. De cette manière, une continuité dans l’assemblée est assurée.
  • De quoi parlera l’assemblée ?
    Lors de chaque cycle: La moitié de l’assemblée travaillera sur un sujet choisi par l’assemblée (voir ci-dessous). L’autre moitié réagira à un projet d’ordonnance d’actualité au parlement bruxellois. Les sujets choisi par l’assemblée seront défini de la manière suivante: Le premier cycle (de 6 mois) aura comme unique mission de définir l’agenda des 5 années à venir. Les cycles suivants traiteront dans l’ordre les sujets choisis par le premier cycle. Après 2 ans et demi (après 5 cycles, à la moitié de la législature), un cycle aura pour mission de réévaluer et ajuster l’agenda.
  • Comment a été établie la liste des candidats d'Agora pour le Parlement de Bruxelles ?
    La liste avec laquelle Agora s'est rendue aux élections en 2019 a été constituée selon le principe sociocratique de l'élections sans candidat. Pour en savoir plus sur les élections sans candidats, cliquez ici. Cette vidéo l'explique également très bien.
  • Zijn er voorbeelden van loting in de politiek ?
    Ja, natuurlijk ! U vindt hier 5 recente voorbeelden van loting in de politiek, in Ierland, IJsland, Nederland, Canada en Australië. Klik hier voor de voorbeelden! Maar dat zijn maar enkele goede voorbeelden van de vele die er zijn (China, Verenigde Staten, enz.).
  • Waarom loting in plaats van een referendum?
    Voordat de gelote deelnemers beslissingen nemen, zullen ze verschillende dagen samen komen om zich te informeren, te discussiëren, te debatteren en met experten over het onderwerp te spreken. Bij een referendum doen maar weinig mensen de inspanning om zich echt in het onderwerp te verdiepen (en je kan zo’n werk ook niet van de hele bevolking verwachten). Bovendien kan je bij een referendum alleen maar ‘voor’ of ‘tegen’ zijn en geen eigen voorstel opbouwen. Met loting krijg je dus een onderbouwde mening van representatieve een staal van de bevolking in plaats van een vage intuïtie van heel de bevolking.
  • Hoe vermijd je onrealistische en populistische voorstellen ?
    Loting is ongetwijfeld niet immuun voor populisme maar het kan de opkomst van simplistische oplossingen voor complexe problemen beperken door plaats te geven voor de uitwisseling van informatie, voor debat, diversiteit en verloop in de gelote assemblee. Om een echte impact te hebben is het belangrijk dat de assemblee realiseerbare voorstellen doet. In tegenstelling tot mensen die verkozen moeten worden om politieke macht te hebben, hebben de gelote burgers er geen belang bij om onrealistische voorstellen te doen omdat ze niet het doel hebben om herverkozen te worden. Natuurlijk moet de assemblee wel goed geïnformeerd zijn over de juridische en budgettaire beperkingen en consequenties bij hun beslissingen. Net zoals de huidige parlementairen toegang hebben tot informatie en raadgevers, zal de assemblee middelen hebben om zich te informeren en haar kennis te verdiepen over de dossiers.
  • Als je experten uitnodigt om de leden van de Assemblee te informeren, hoe vermijd je dan dat ze te veel macht hebben?"
    Dat is een gevoelig punt. Je moet de assemblee informeren zonder dat de experten te veel macht hebben, de beslissingen oriënteren of informatie geven die niet gebaseerd is op controleerbare feiten. We voorzien verschillende mechanismen om de invloed van de mening van de experten te beperken. [link naar methodologie] Het is bijvoorbeeld mogelijk om verschillende experten uit te nodigen om met elkaar in debat te gaan. Hierdoor komen meningsverschillen aan het licht. Anderzijds is het ook mogelijk om enkele experten zeer precieze vragen te stellen die zij moeten beantwoorden in een beperkte tijd. We moedigen de experten op die manier aan om zich tot feiten te beperken en laten geen ruimte om een ‘politieke’ positie in te nemen die de assemblee zou kunnen beïnvloeden. Natuurlijk kan de assemblee zelf bijkomende vragen stellen als ze dat nodig vindt.
  • Hoe vermijd je lobbying ?
    Loting is geen oplossing tegen lobbying, maar kan het wel beperken. Op het eerste zicht zou je kunnen denken dat de regelmatige afwisseling van de mensen aan de macht (zoals het geval is in de gelote assemblee) meer invloed geeft aan lobbyisten, maar wij denken dat het dat net zou beperken. Voor lobbying heb je een vertrouwensrelatie nodig met de mensen aan de macht, elk moet er van uit kunnen gaan dat de ander zijn/haar deel van het ‘contract’ zal nakomen. Dat soort van vertrouwensrelatie vraagt tijd om op te bouwen en daarom is het interessanter om zo’n relatie op te bouwen met een beroepspoliticus of -politica die wel 30 jaar invloed kan uitoefenen dan met een honderdtal mensen die willekeurig gekozen worden en elk jaar vervangen worden.
  • Wat onderscheidt jullie van andere bewegingen die zeggen dat ze voor directe democratie staan?
    We willen loting institutionaliseren in Brussel. loting is strikt genomen geen vorm van directe democratie aangezien het nog steeds een fractie van de bevolking is die de beslissingen neemt. Toch zijn we overtuigd dat een assemblee van gelote mensen meer representatief zal zijn voor de Brusselse bevolking dan ons huidig parlement. De assemblee zal een arena zijn om te debatteren en meningen te vormen, open voor iedereen en los van de reguliere verkiezingen. Het is moeilijk om directe democratie toe te passen op Brusselse schaal, maar de loting is complementair met systemen van directe democratie op kleinere schaal. Meer informatie over onze beginselen vind je hier.
  • Waarom geen vrijwillige deelname in plaats van loting ?
    Als we zouden werken met vrijwillige deelname zou er systematisch een oververtegenwoordiging zijn van bepaalde groepen (bijvoorbeeld mannen, universitairen). Met de loting kunnen we een echt representatieve staal van de bevolking uitloten. Natuurlijk blijft deelname wel vrijwillig, in de zin dat gelote burgers mogen weigeren om deel te nemen. Er blijft dus een risico op scheeftrekking door zelfselectie (sommige soorten mensen zullen sneller bereid zijn om deel te nemen dan anderen). Daarom gebruiken we quota om te zorgen voor een goede verdeling van gender, opleidingsniveau en leeftijdscategorieën. Dit zijn drie karakteristieken die gemakkelijk observeerbaar zijn en die kunnen verzekeren dat de diversiteit in de assemblee maximaal verzekerd is.
  • De politiek gaat al zo traag in België. Zal de politiek door jullie systeem niet nog minder efficiënt worden ?
    De assemblee van gelote burgers zou een doeltreffende aanvulling zijn op het huidige politieke systeem. Een van de obstakels in ons huidig kiessysteem is dat partijen in een logica zitten van campagnes en oppositie, eerder dan op zoek gaan naar convergenties. Mensen die voor een korte tijd door loting geselecteerd zouden zijn moeten zich geen zorgen maken om verkiezingen en zullen waarschijnlijk meer gemotiveerd zijn om echte compromissen te zoeken dan te blijven vasthangen aan ideologische standpunten. We verwachten dus dat een systeem dat aangevuld is door loting voor meer efficiëntie, eerder dan minder efficiëntie, kan zorgen.
  • Nog meer complexiteit in België ?
    De complexiteit van de regeringen en de huidige partijen ontmoedigt Brusselaars om zich te interesseren in politiek. We willen ruimte en tijd bieden aan de Brusselaars om echt deel te nemen aan de politiek. We geloven dat een assemblee van gelote mensen een doeltreffende aanvulling kan zijn op het huidige politieke systeem.
  • Gaat dat de problemen van corruptie oplossen?
    Directe corruptie is al illegaal en we denken dat loting een extra controlemechanisme kan toevoegen aan onze democratie. We gaan een structuur opbouwen die aan burgers zal toelaten om meer inzicht te krijgen in de Brusselse politiek en waakzamer te worden tegenover onze beleidsmakers. Indirecte corruptie of lobbying kan nog altijd bestaan in een gelote assemblee maar zal beperkt zijn. Voor lobbying is een vertrouwensrelatie nodig tussen de machthebbers en de lobbyisten, Ze moeten er allebei van overtuigd zijn dat de ander zijn/haar deel van het contract zal nakomen. Dat soort vertrouwensrelatie heeft tijd nodig. Aangezien de gelote mensen maar een jaar aan de macht zouden zijn, verwachten we dat het risico op lobbying eerder beperkt is.
  • Zal de assemblee de macht hebben om budgetten toe te kennen?
    Op korte termijn zal de assemblee die we willen organiseren geen portefeuille hebben, maar de beslissingen van de assemblee zullen verdedigd worden in het Brussels Parlement. Op lange termijn denken we dat de budgettering in bepaalde gevallen ook aan de gelote assemblee kan toevertrouwd worden.
  • Moet ik ontslag nemen van mijn job als ik uitgeloot word?
    Op korte termijn, neen : de deelname aan de assemblee die we in september 2019 willen oprichten zal maar tien zaterdagen per jaar innemen. Om de diversiteit van de assemblee te verzekeren en de gelote mensen te laten deelnemen zullen de deelnemers vergoed worden en kan een kinderoppas geregeld worden. Op lange termijn is het misschien nuttig dat de assemblee een voltijdse functie wordt voor de gelote mensen, maar dan zal het belangrijk zijn om de interactie met de bestaande job goed uit de denken.
  • Welk gewicht zouden de beslissingen hebben van een uitgelote assemblee?
    Op lange termijn willen we dat de assemblee wetgevende macht krijgt. Daarvoor is een wijziging van de grondwet nodig. Op dit moment, omdat we erop rekenen dat we een vertegenwoordiger zullen hebben in het Brussels Parlement, zullen we zorgen dat de beslissingen van de assemblee daar gehoord worden. Er zal over gedebatteerd en gestemd moeten worden. Niets verhindert ook een partij om de standpunten van de assemblee over te nemen om zo te tonen dat ze begaan is met democratie.
  • Hoe rechtvaardig je dat de verkozene zich vaak zal moeten onthouden?
    De verkozene zal de taak hebben de voorstellen van de assemblee te verdedigen. Ook al heeft de verkozene een eigen mening, zijn of haar overtuiging van de waarde van loting zal hem of haar verhinderen om die mening uit te drukken. Dat is essentieel voor de vertrouwensrelatie tussen de verkozene en de assemblee. Om geen politieke positie in te nemen zal hij of zij zich dus vaak moeten onthouden bij onderwerpen waarover de assemblee zich niet heeft uitgesproken. Dat is noodzakelijk om de legitimiteit van de verkozene als vertegenwoordiger van de assemblee te verzekeren.
  • Wat doe je als er extremisten, roepers of racisten uitgeloot worden?
    Dergelijke mensen zullen waarschijnlijk ook in de assemblee zitten zoals er nu ook in het Parlement zetelen. Niemand zal echter op z’n eentje de macht kunnen grijpen in de assemblee. Bovendien zal de organisatie van de debatten in kleine groepen, in de aanwezigheid van professionele moderators, zorgen voor een open debat met ruimte voor ontmoeting, reflectie en de positie van iedereen. Tenslotte tonen eerdere ervaringen met loting (net als met assisenjury’s) aan dat de deelnemers zich betrokken voelen bij de ‘missie’ en verantwoord handelen, met het oog op het algemeen belang, indien ze effectief een vorm van macht krijgen.
  • Wat bedoelen jullie met « de Brusselaars weer politiseren » ?
    Volgens ons kan een democratie enkel werken als de burgers voldoende gepolitiseerd zijn. Dat wil zeggen dat ze (1) zich bewust zijn van de huidige uitdagingen en van de verschillende mogelijke oplossingen; (2) in staat zijn en zin hebben om zich een mening te formuleren; (3) zich gelegitimeerd voelen om politieke beslissingen te nemen. Door een assemblee van gelote mensen te organiseren hopen we bij te dragen aan de politisering van de Brusselaars die zich te vaak in de steek gelaten voelen door de politiek en zich niet verbonden voelen met hun stad.
  • Gaan jullie de Brusselaars echt weer politiseren ?
    Ja, en dat op twee manieren. Eerst en vooral zullen de gelote mensen toegang krijgen tot ruimte (geografisch, financieel en tijd) en de noodzakelijke erkenning om hun kennis van de geldende wetgeving in Brussel te verdiepen. Dat zal bijdragen aan hun politisering. Daarnaast hopen we dat de kans om geloot te worden iedereen zal aanmoedigen om zich te informeren en betrokken te blijven in de Brusselse politiek. Beeld je in dat elke Brusselaar van jongsaf aan hoort dat hij of zij op een dag uitgeloot kan worden en beslissingen moet nemen!
  • Als je geopereerd wordt wil je toch liever een chirurg dan een postbode. Waarom geldt dat niet voor de politiek ?
    Een operatie is een neutralere daad dan het nemen van een politieke beslissing. Een medische beslissing wordt gestuurd door biologische en fysische wetten die een chirurg gedurende vele jaren bestudeerd heeft. Voor het bestuur van onze samenleving zijn er geen natuurlijke wetten. Er is dus geen absolute waarheid. Al de wetten zijn gemaakt door burgers en het is in die zin dat ze politiek zijn: ze zijn altijd betwistbaar, vaak ideologisch en nooit neutraal. Natuurlijk moet je geïnformeerd zijn voor je een beslissing neemt. Daarom nodigen we experten uit om hun standpunten uiteen te zetten in de assemblee, zoals ook nu het geval is in het Parlement. Het is natuurlijk een feit dat politici meer ervaring hebben in de politiek dan een postbode, maar de politici heeft daarom niet méér toegang tot de waarheid. Dit is een fundament van onze democratie, die zich op die manier onderscheidt van een technocratie, en het principe gaat net zo goed op in een systeem met verkiezingen als met loting. Bij een gelote assemblee geven we alleen meer gewicht aan dat democratisch ideaal.
  • Een fractie van het volk (dat uitgeloot wordt) is niet het volk. In de verkiezingen kan je je ten miste uitdrukken. Hoe kan een assemblee, die eigenlijk een groep niet-verkozen mensen is die beslissingen neemt, democratisch zijn?
    Democratie is de macht geven aan het volk. Maar het uitoefenen van de macht vraagt enorm veel tijd in de huidige samenleving. Je kan je moeilijk voorstellen dat het hele volk dat voortdurend doet. Indirecte democratie, waarbij een kleine groep mensen die de macht heeft voor een beperkte tijd, is dus realistischer dan directe democratie. Loting en verkiezingen zijn twee manieren om die groep vertegenwoordigers te selecteren, ze hebben allebei voor- en nadelen en kunnen best naast elkaar bestaan. Bij verkiezingen heb je het voordeel dat iedereen een stem heeft maar de invloed daarvan is heel beperkt. Bij loting heeft niet iedereen op hetzelfde moment dezelfde macht maar heeft wel iedereen dezelfde kans om ooit aan de macht te komen. Door het verloop van gelote Brusselaars kunnen veel meer mensen deelnemen aan politieke beslissingen dan nu. Bovendien zorgt loting voor veel diversere assemblees die daardoor de Brusselse bevolking beter weerspiegelen.
  • Willen jullie onze democratische verworvenheden afschaffen ?
    Neen, we willen ze verrijken. Ons huidig systeem functioneert dankzij een heel resem instellingen. Dat zijn bijvoorbeeld politieke partijen, sociale partners, burgerbewegingen, onafhankelijke media, onafhankelijke justitie, enz…. Agora wil dat systeem verrijken met een assemblee van gelote Brusselaars om te kunnen evolueren naar een echte democratie. We gaan een assemblee organiseren om de Brusselaars te laten wennen aan het idee dat ze kunnen deelnemen aan politieke beslissingen. We hopen dat de assemblee zou kan bijdragen aan de politisering van het volk en een hefboom kan worden om een echt tegengewicht te geven aan de politici van vandaag.
  • De dominante ideeën zijn altijd die van de heersende groepen geweest. Waarom zou een aanpassing van de procedure daar iets aan veranderen ?
    De dominante ideeën zijn dominant (hegemonisch) zolang ze als enige gehoord worden. Dat is in het huidig systeem vaak het geval. Nochtans zijn er in onze recente geschiedenis verschillende bewegingen geweest die erin geslaagd zijn om meningen te laten doordringen die niet de dominante ideeën van dat moment waren. In België heb je bijvoorbeeld betaald verlof, vrijheid van meningsuiting, algemeen stemrecht,... : allemaal verworvenheden die 100 jaar geleden absoluut geen algemeen draagvlak kenden. Met een assemblee van gelote personen hopen we ruimte en tijd te bieden voor de ontwikkeling van de diverse opinies die in Brussel bestaan. We willen ze aandacht en erkenning bieden want ze worden te weinig vertegenwoordigd of uitgedrukt door onze huidige politieke klasse. Ervaringen zoals de G1000 tonen dat nieuwe, creatieve en innovatieve ideeën kunnen ontstaan binnen dat soort assemblees.
  • Waarom niet eerder de representatieve democratie aanvullen met volksraadplegingen?
    Er zijn al veel dergelijke raadplegingen geweest. In het algemeen blijft de uiteindelijke beslissing bij de politici en we hebben vaak het gevoel dat er met de meningen die verzameld worden alleen rekening wordt gehouden als het in het kraam van de politici past. In die zin blijven volksraadplegingen vaak oefeningen die weinig nut hebben en vaak frustrerend zijn voor de deelnemers.
  • Hoe vermijd je dat een aantal mensen binnen de assemblee te veel invloed krijgen?
    Niemand zal op z’n eentje de macht kunnen grijpen in de assemblee. Bovendien zullen de debatten in kleine groepen georganiseerd worden in bijzijn van professionele moderators wat ervoor zal zorgen dat niemand de spreektijd domineert en dat alle stemmen gehoord worden.
  • Hoe bescherm je minderheden in een democratie met loting ? Is er geen risico op een ‘dictatuur van de meerderheid ‘?
    Dat is bij loting geen groter risico dan bij verkiezingen. De maatregelen om minderheden te beschermen blijven van kracht (zoals bijvoorbeeld vrijheid van meningsuiting, van religie, van seksuele geaardheid,...). Bovendien zullen sommige minderheden beter vertegenwoordigd zijn door het willekeurige karakter van loting.
  • Waarom moeten we ons huidig politiek systeem veranderen?
    Het ontbreekt het huidig politiek systeem aan legitimiteit en doeltreffendheid. De mensen voelen zich niet echt vertegenwoordigd door hun verkozenen en de verkozenen zelf hebben meer en meer moeite om hun rol als beleidsmaker te vervullen. Loting is een middel om de regering meer representatief te maken voor de bevolking en om afstand te nemen van mechanismen van particratie en verkiezingen, die het echte debat over ideeën belemmeren. Het bestaan van een assemblee van gelote Brusselaars zal zorgen voor een herpolitisering van de burgers door hen echt de mogelijkheid van reële macht te geven en de ruimte te creëren voor een echt debat over fundamentele ideeën.
  • Waarom op het niveau van het Brussels gewest ?
    We denken dat er op elk machtsniveau problemen zijn en dat loting dus overal geprobeerd kan worden. Wij zijn Brusselaars en onze regio lijkt ons een goede plek om deze nieuwe vorm van democratie uit te proberen. De regio’s in België hebben het voordeel dat ze relatief dicht bij de burgers staan en een relatief grote politieke macht hebben. Er zijn trouwens andere gelijkaardige bewegingen die interessante zaken doen op gemeentelijk niveau.
  • Hoe gaan de gelote mensen discussiëren tijdens de assemblee?
    De loting en de quotas zullen zorgen voor diverse meningen tijdens de assemblee. Dat garandeert op zich niet dat al die meningen zich kunnen uitdrukken. Daarom zullen de discussies vooral in kleine groepen van 8 tot 10 mensen georganiseerd worden met een professionele facilitator. Die facilitator zal ervoor zorgen dat iedereen even vaak het woord krijgt. De groepen zullen regelmatig hergemengd worden om de meningen te laten circuleren. Tijdens de plenaire sessies (waar alle leden samen komen) zullen de ideeën uit de kleine groepen samengebracht worden en zal over de standpunten van de assemblee gestemd worden. Over de manier van werken van de assemblee kan je hier meer lezen.
  • Hoe moeten de gelote mensen de link leggen met hun gemeenschappen?
    We hopen dat deze assemblee het politieke debat in Brussel kan stimuleren, maar de gelote mensen zijn niet verplicht om een link te leggen met hun gemeenschappen. In tegenstelling tot verkozenen die verondersteld worden om de mensen die voor hen stemden te vertegenwoordigen, zullen gelote Brusselaars geen speciale verplichting hebben tegenover hun gemeenschap. Ze komen naar de assemblee met hun eigen meningen, hun eigen ervaringen en het is de loting die zal zorgen voor de aanwezigheid van diverse meningen die de Brusselse bevolking weerspiegelen. De loting zorgt dus voor representativiteit, maar de gelote mensen moeten niemand vertegenwoordigen. De beslissingen die genomen worden door de assemblee zullen publiek gemaakt worden en observators (bijvoorbeeld journalisten) zullen uitgenodigd worden tijdens de zittingen om de transparantie van de processen te verzekeren. Bovendien krijgen alle Brusselaars toegang tot de interventies van de experten omdat we ze zullen opnemen en op internet publiceren nadat ze aan de assemblee gepresenteerd werden. Iedereen zal zich op die manier bewust kunnen worden van de gegevens die in rekening gebracht werden bij de beslissingen over een dossier om er zelf een mening over te vormen. Hopelijk zal dit bijdragen tot een besef dat we allemaal aan politiek kunnen doen.
  • Gaat dat het probleem van de ongelijkheden oplossen?
    Het probleem van ongelijkheid is bijzonder complex en het is duidelijk dat er geen mirakeloplossing bestaat. Dat gezegd zijnde, één van de oorzaken van ongelijkheid is dat sommige bevolkingsgroepen zelden toegang krijgen tot de macht en dat de politiek hun noden dus te weinig ter harte neemt. Loting kan die ongelijkheid in de toegang tot de macht wel gedeeltelijk wegnemen, wat misschien leidt tot beleid dat ongelijkheden vermindert.
  • Mag ik dat cumuleren met andere mandaten ?
    In het begin zal de assemblee maar gemiddeld éénmaal per maand vergaderen. Je zal het dus zeker nog kunnen combineren met een voltijdse functie. Elke gelote persoon kan dus deelnemen aan de assemblee, zelfs als hij of zij al een politiek mandaat heeft. De kans dat zoiets gebeurt is echter klein en loting. Op lange termijn, als de assemblee geïnstitutionaliseerd wordt hopen we dat ze vaker zal vergaderen en moet de combinatie met een andere job geëvalueerd worden.
  • Waarom vinden jullie dat het Brussels Parlement niet goed werkt ?
    We vinden dat het parlementair systeem in Brussel niet goed genoeg werkt. De leden van het parlement weerspiegelen de Brusselse diversiteit niet. De verkozenen zijn gebonden aan hun partijprogramma’s, wat een echte evolutie van de ideeën in het Parlement belemmert. Elke vijf jaar worden de parlementairen bovendien verlamd door verkiezingskoorts, wat hen niet aanmoedigt om keuzes te maken voor de lange termijn. En de Brusselaars zijn weinig bij de politiek betrokken omdat hun deelname zich beperkt tot éénmaal stemmen in de 5 jaar.
  • Wat is het uiteindelijke doel?
    Op lange termijn is het onze bedoeling om in Brussel, naast een verkozen parlement, een assemblee van gelote burgers te hebben die een echte beslissende macht hebben. Dat kan verschillende vormen aannemen. De assemblee zou wetsvoorstellen kunnen schrijven, of de wetten valideren van het verkozen Parlement. Ze zou ook een vetorecht kunnen hebben of eventueel een combinatie van die formules. De combinatie van verschillende soorten assemblees is ook een optie. We denken dat het tijd is om vanaf september een gelote assemblee te organiseren in Brussel. We zullen op die manier het potentieel tonen, verschillende vormen uitproberen en uiteindelijk een echt debat in gang zetten over de institutionalisering van loting in het Belgisch beleid.
  • Lijsttrekkers zijn nu meestal mannen. Gaat de assemblee dat probleem oplossen?
    Dankzij een systeem van quota in de loting zal de assemblee de genderdiversiteit van Brussel weerspiegelen. Ze zal dus een alternatief zijn voor het huidige parlement dat voornamelijk uit mannen bestaat.
  • In welk opzicht verschillen jullie van bewegingen die online platformen voor participatie en burgerlijke meningsuiting aanbieden?
    Wij willen een systeem vorm te geven dat een echt debat toelaat tussen mensen met ideeën en meningen die verschillen. Een dergelijk debat vereist discussie en aandacht. Bovendien wensen we dat de mensen die aan het debat deelnemen representatief zijn voor de Brusselse bevolking. We geloven dat dit niet mogelijk is door middel van zulke online platformen. Experimenten zoals o.a. in Italië (5-sterren beweging) tonen aan dat dit soort platformen vaak leidt tot simpele uitspraken, van de hand van obscure groeperingen die zich meestal anoniem online uitdrukken.
  • Wie zijn jullie?
    We zijn een groep Brusselse burgers die zich verzameld hebben rond de idee dat loting een waarlijk democratisch alternatief kan brengen. Onze groep staat open voor al diegenen die zich met ons wensen in te zetten.
  • Wie financiert jullie?
    Tot nu toe worden de activiteiten van Agora via twee wegen gefinancierd. Allereerst via een aantal leden van de beweging die uit eigen wil hebben beslist om geld te geven of te lenen (momenteel maximaal 2.000€ voor een persoonlijke lening). Daarnaast hebben we giften genoten van twee vzw’s (max. 2.000€ per vzw, momenteel). We zijn nog verschillende instellingen en stichtingen aan het aanspreken met oog op giften en subsidies. We blijven ook open voor giften door particulieren die het project graag willen steunen. Voor meer informatie, kan je contact met ons opnemen via money@agora.brussels.
  • Zijn jullie een politieke partij?
    Neen, onze doelstelling is juist om een systeem van democratische representatie op poten te zetten die geen nood heeft aan partijen. We zijn van plan een lijst in te dienen voor de regionale verkiezingen van mei 2019, maar we hebben absoluut niet de ambitie om een politieke partij te stichten: de bestaansreden van Agora is nu juist om een assemblee van door loting aangewezen Brusselaars te stichten en te ondersteunen. Eenmaal deze assemblee opgesteld, zal Agora geen reden meer hebben om zich op te geven voor verkiezingen. We hebben niet meer en niet minder op oog dan een nieuw democratisch systeem.
  • Zijn jullie aan een politieke partij verbonden?
    Neen. Wij hebben met alle politieke partijen die op dit moment in het Brussels Parlement zetelen contact opgenomen om een gelote assemblee te promoten. De interesse in loting als manier van representatie wordt zeker niet door alle partijen gedeeld. We hebben daarom besloten om een beweging te stichten die loting als enige doelstelling heeft. Meer info over de standpunten van de verschillende partijen vindt u onder Informatie > Rapport enquete
  • Welk voordeel halen jullie hieruit?
    Agora is een vzw en functioneert slechts dankzij vrijwilligerswerk. Afgezien van een gevoel zingeving door aan een democratische vernieuwing bij te dragen, is er voor ons geen enkel voordeel.
  • Worden de leden van Agora betaald?
    Neen.
  • De politieke partij X stelt hetzelfde voor, waarom werken jullie niet met hen samen?"
    Geen enkele partij is van plan om vanaf september 2019 in Brussel een assemblee van gelote mensen op te richten. We zijn daarentegen wel van plan om samen te werken met de politieke partijen in het Brussels Parlement met als doel om deze gelote assemblee te institutionaliseren.
  • Waar plaatst Agora zich op de rechts-links-as?
    Agora wil een assemblee van gelote personen oprichten om de bestaande diversiteit van meningen te laten meetellen in het politieke debat en de opinievorming. We willen dus macht geven aan diegenen die er in het huidige systeem weinig of geen toegang toe hebben. Wat voor ons van belang is, meer dan de links-rechts-as, is het onderscheid tussen democratisch en ondemocratisch. Wij zijn overtuigd dat wat we voorstellen democratischer is dan het huidige systeem.
  • Zijn jullie neutraal?
    Niemand is neutraal. Agora deelt bepaalde waarden, zoals elke beweging. Onze waarden baseren zich op een democratisch ideaal: we zijn ervan overtuigd dat ieder toegang zou moeten hebben tot de macht en dat alle stemmen zouden gehoord moeten worden. Dit is volgens ons in het huidige systeem niet het geval. Desalniettemin weten we dat het zeer belangrijk is dat de organisatie van de assemblee neutraal moet zijn om het mogelijk te maken dat elke gelote persoon werkelijk zijn of haar mening kan uitdrukken, naar die van anderen kan luisteren en zijn of haar ideeën kan laten evolueren zonder enige beïnvloeding door de organisatoren van de assemblee. Om deze reden hebben we een waaier aan mechanismen opgesteld om de neutraliteit van de organisatie van de assemblee te garanderen. Dit bv. dankzij de aanwezigheid van onafhankelijke observatoren (journalisten, onderzoek.st.ers, politici).
  • In welk opzicht verschillen jullie van een burgerlijst?
    Wij vormen een burgerlijst in die zin dat onze lijst aan geen enkele politieke partij verbonden is en dat niemand in de beweging een politieke carrière volgt. Maar terwijl vele burgerlijsten geloven dat het volstaat om “normale burgers” aan de macht te brengen om het huidige systeem te veranderen, betogen wij dat het kiessysteem herzien moet worden. Eender welke burger die aan de macht geplaatst wordt, zal uiteindelijk dezelfde gebreken van het systeem reproduceren. Om deze reden bestaat onze enige ambitie erin om een assemblee op te richten die aan de Brusselaars toelaat om zich uit te drukken en aan de wetgeving deel te nemen. Buiten de oprichting en ondersteuning van een assemblee en de promotie van loting, heeft Agora geen bestaansreden.
  • Wie zal de loting uitvoeren?
    Voorlopig zal de loting door de Agora-beweging uitgevoerd worden. Om transparantie te garanderen, gebruiken we een programma waarvan de code openlijk raadpleegbaar is (open source). Dit opdat eenieder kan nagaan dat we niet partijdig zijn. Externe observatoren (journalisten, onderzoek.st.ers, etc.) zullen tijden de loting uitgenodigd worden. Op de lange termijn zal een Brusselse instelling de taak hebben om de loting te verzorgen.
  • Is het wel verantwoord om het parlement te belasten met parlementairen die vaak geen beslissing zullen mogen nemen?
    Onze parlementairen zullen één van de vele zijn. Er is geen enkele reden om te geloven dat ze het werk van het parlement meer zullen belemmeren dan hun collega’s. Hoe meer vertegenwoordig.st.ers we in het Parlement hebben, daarentegen, hoe groter onze middelen zullen zijn om de werking van de assemblee te ondersteunen. In dat geval zullen we meer in staat zijn om verschillende onderwerpen aan te snijden en zo het risico op onthouding verminderen.
  • Waarom stemmen voor een lijst die slechts tot doel heeft om een gelote assemblee te vormen, en niet voor een partij die mijn waarden deelt?"
    Om de vijf jaar geven de verkiezingen ons de hoop dat wanneer onze partij de meerderheid behaalt, alles beter zal gaan. Soms, wanneer onze partij aan de macht komt, blijven we hier enige tijd in geloven. Maar het algemene gevoel lijkt vooral ontgoocheling te zijn: steeds meer mensen die stemrecht hebben onthouden zich of stemmen blanco, als ze niet voor een extreem stemmen in de hoop op verandering. Wij geloven dat het grootste probleem niet in de resultaten van de verkiezingen ligt maar in het verkiezingsstelsel op zich. Meer democratie is dus onze prioriteit.
  • Is jullie groep representatief voor Brussel?
    We hechten veel belang aan de diversiteit binnen onze groep, maar we zijn op vrijwillige basis samengekomen en zijn via via gegroeid. Dit leidt onvermijdelijk tot een gebrek aan diversiteit. Maar dit versterkt enkel onze overtuiging dat onze hedendaagse democratie slechts door loting uit de hele bevolking werkelijk representatief kan zijn voor de diversiteit van de meningen in Brussel. Wij blijven in ieder geval open voor iedereen en zullen Brusselaars van alle pluimage blijven uitnodigen om zich bij ons te voegen.
  • Samenstelling van de assemblee
    Aantal personen: 89 gelote Brusselaars (evenveel als het Brussels Parlement) De assemblee bestaat uit 50% mannen en 50% vrouwen De assemblee zal representatief zijn voor de verschillende leeftijdsgroepen in Brussel (33% 18-34 jaar; 37% 35-54 jaar; 30% 55 of ouder) De assemblee zal representatief zijn voor de verschillende opleidingsniveaus in Brussel (37% secundair, lagere ciclus, of minder; 27% secondaire, hogere cyclus; 36% hoger opgeleid) Deze quotas werden bepaald op basis van de Brusselse demografische statistieken en moeten de representativiteit van de assemblee maximaliseren.
  • Wat gebeurt er indien ik geloot word?
    Indien je geloot wordt mag je deelnemen aan de assemblee en zou bijdragen aan de toekomst van de democratie! Dit zal je relatief weinig tijd kosten, aangezien de assemblee maar 10 zaterdagen samen komt per jaar. Hiervoor krijg je een kleine dagvergoeding (nog te bepalen, maar waarschijnlijk rond de 50 euro). Een kinderopvang zal voorzien worden. In één jaar zul je de tijd krijgen om je uit te spreken over twee onderwerpen (bvb., huisvesting, énergie, milieu,...). Elk onderwerp wordt besproken gedurende 5 dagen. Dag 1: Halve dag voor de verwelkoming van nieuwe leden Halve dag voor de ontdekking van het onderwerp en de identificatie van de input die nodig is om dit onderwerp voldoende te bespreken. Dagen 2 tot 4: Discussies en interventies van externen. Op het einde van de vierde dag wordt van de assemblee verwacht dat ze een standpunt inneemt voor een bepaald onderwerp. Agora zal vervolgens vragen aan juristen om uit dit voorstel een wettekst voor te stellen. Dag 5: Een halve dag om het wetsvoorstel te evalueren, aanpassen en valideren. Een halve dag om het hele proces te evalueren. De parlementariër van Agora zal het wetsvoorstel verdedigen in het Brusselse Parlement. Om de zes maanden wordt de helft van de assemblee vernieuwd. Op deze wijze verzekeren we de continuïteit in de assemblee.
  • Wat gaan de onderwerpen van de assemblee zijn?
    Tijdens elke cyclus: Zal de helft van de assemblee werken rond een onderwerp dat gekozen is door de assemblee (zie hieronder) De andere helft houdt zich bezig met een recent wetsvoorstel uit het Brusselse parlement, om hier een reactie op voor te stellen. De onderwerpen die besproken worden door de assemblee worden op de volgende manier bepaald: De eerste cyclus (van 6 maand) zal als enige taak hebben om de agendapunten van de volgende 5 jaar op te stellen De volgende cyclussen zullen de onderwerpen bespreken die door de eerste cyclus bepaald zijn Na 5 cycli (twee en half jaar, of de helft van de legislatuur), zal een cyclus de agenda herevalueren en aanpassen.
  • Hoe werd Agora’s kandidatenlijst voor het Brussels Parlement samengesteld?
    De lijst waarmee Agora in 2019 naar de verkiezingen trok werd samengesteld volgens het sociocratische principe van de verkiezing zonder kandidaten. Hier lees je meer over verkiezing zonder kandidaten, dit (Franstalig) filmpje legt het ook goed uit.
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